SIRET Obligatoire pour tous les loueurs particuliers de meublés

Depuis le 1er janvier 2023 la déclaration d’activité de location saisonnière est obligatoire pour chaque location, et ce quel que soit votre statut : Micro Bic, LMNP (Loueur de Meublé Non Professionnel) et évidement pour les LMP (Loueurs de Meublés Professionnels). Cette déclaration attribue automatiquement un numéro de Siret pour votre location.

Même si vous êtes un particulier, vous devez donc déclarer le début de cette activité.
Les étrangers ou résidents à l’étranger sont également concernés si la location se trouve en France (et donc les impôts doivent être payés en France).

L’inscription pour les nouveaux loueurs doit être faite 15 jours avant le début d’exploitation.

Pour les anciens loueurs : il est possible voir probable que vous ayez été inscrit d’office par votre centre des impôts. Vous avez sans doute un Siret attribué sans le savoir ! Tous les Siret sont répertoriés dans la base de donnée Sirene gérée par l’INSEE. Pour retrouver le vôtre, vous pouvez rechercher avec votre nom sur le site officiel de l’INSEE : www.sirene.fr

A noter :
Ne pas confondre le SIREN et le SIRET :

  • SIREN : identifiant d’une entreprise (9 chiffres)
  • SIRET : identifiant d’un établissement (une entreprise peut avoir plusieurs établissements) (14 chiffres)

Exemple : pour le chalet de Mr X :
Son SIREN : 444 199 210
Son SIRET : 444 199 210 00048

Pour un loueur ayant plusieurs locations, il devrait avoir un SIRET par hébergement sauf si plusieurs hébergements sont localisés à la même adresse (Ex : plusieurs appartement dans le même bâtiment avec le même propriétaire : ils partageront le même numéro de Siret)

Comment déclarer ma location et l’inscrire au répertoire Sirene ?

La demande du SIRET ne se fait plus au Greffe du Tribunal de Commerce du bien loué.
De même, le formulaire POi n’est plus valable pour s’immatriculer en tant que LMNP. Il n'y a plus de dossier papier.

La déclaration se fait obligatoirement par voie dématérialisée sur le portail e-procédures « Guichet Unique » : procedures.inpi.fr.
Les loueurs particuliers doivent sélectionner « entreprise individuelle » puis « Loueur en meublé non professionnel » (LMNP).

Cette démarche gratuite vous permettra :

  • d’obtenir un numéro SIRET ;
  • de faire connaître l’existence de cette activité ;
  • d’indiquer le régime d’imposition que vous avez choisi.

Plus d’infos :

Mise a jour du 22 mars 2024 :

Information obtenue auprés de l’INPI :

Nous avons appelé l’INPI pour obtenir les formalitées à effectuer (vous pouvez les appeler au au 01 56 65 89 98)

Voici leur réponse :

Pour pouvoir bénéficier du statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP), vos recettes locatives annuelles (loyers et charges) doivent :

  1. être inférieures à 23 000 € par an,
     
  2. et ne pas excéder les autres revenus d’activités de votre foyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu dans les catégories :
  3. traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux,
  4. bénéfices agricoles,
  5. bénéfices non commerciaux.

De plus, pour être sous le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP), le logement mis en location doit être loué garni de meubles et comporter tous les éléments mobiliers indispensables à une occupation normale par le locataire.

Si vous estimez remplir les conditions nécessaires à une activité de loueur en meublé non professionnel décrites ci-dessus, il convient pour déclarer votre activité sur le site Guichet unique de :

  1. vous connecter à l’espace e-procédures de l’INPI ;
     
  2. cliquer, dans la rubrique « Entreprise », sur  « Déposer une formalité de création d’entreprise » ;
     
  3. puis cliquer sur « Créer une entreprise »
     
  4. et catégoriser votre activité dans la rubrique dédiée de la façon suivante :
    1. catégorisation 1 : activité de services
    2. catégorisation 2 : location
    3. catégorisation 3 : location de biens immobiliers
    4. catégorisation 4 : loueur en meublé non professionnel

Après examen de votre demande, le Guichet unique transmettra votre dossier à la DGFIP et à l’INSEE.

Vous trouverez dans la rubrique « documentation » sur Guichet unique un guide d’aide pas à pas « loueur en meublé non professionnel« .
Vous pouvez le consulter pour vous aider à réaliser votre formalité.

Attaques Fiscales contre les meublés touristiques

TVA sur les meublés de tourisme de particuliers !

L’Europe a proposé une directive qui pourrait obliger certaines plateformes à appliquer un taux de TVA sur les locations saisonnières de particuliers. Donc sur ces plateformes soit les logements couteront plus cher, soit les propriétaires gagneront moins. (Entrée en vigueur prévue pour le 1er janvier 2025).

Réforme du régime de meublé de tourisme trop attractif ?

Élisabeth Borne a annoncé que la fiscalité des meublés de tourisme était en cours de modification, l’abattement de 50% à 71% pour les logements classés fait partie des avantages qui pourraient être modifiés. L’objectif serait de réduire la niche fiscale trop avantageuse des meublés touristiques vis-à-vis des locations non meublées (classiques).

https://www.actu-juridique.fr/fiscalite/fiscal-finances/logements-en-zone-touristique-les-pistes-du-gouvernement-pour-mieux-reguler-loffre/

Interdiction des passoire thermiques :

Le gouvernement souhaite permettre aux élus d’appliquer aux meublés de tourisme les mêmes règles d’interdiction de location des passoires thermiques que pour les locations de longue durée. Une mesure demandée notamment par la ville de Paris.

Pour le moment les locations saisonnières ne sont pas concernées par la loi sur les passoires thermiques :

https://www.economie.gouv.fr/cedef/passoires-energetiques-meubles-touristiques-dpe

Mais ce serait aux élus d’appliquer cette mesure de façon plus ou moins « rigoureuse »…

Sources :
https://www.lerevenu.com/immobilier/investissement-locatif/location-meublee-ce-qui-change-en-2023-pour-linvestisseur

https://www.etude-tripet-marry.notaires.fr/actualites-juridiques/mon-patrimoine/article/1100/meubles-de-tourisme-vers-la-fin-des-vacances-fiscales.html

https://www.capital.fr/immobilier/interdiction-de-louer-les-passoires-thermiques-fiscalite-durcie-le-plan-anti-airbnb-du-gouvernement-1474549

Comment fonctionne Google

Voici une capture d’écran sur un exemple de recherche : (Location chalet chamonix)

Exemple de recherche dans google

Vous distinguez 3 zones :

Zone 1 (en haut et en bas de la page)

Ce sont les zones Google Ads (Ads : advertising = publicité) https://ads.google.com/
Pour apparaitre dans cette zone, il faut acheter des mots clefs. Le principe : vous définissez un budget max journalier (Ex : 20€, une liste de mot clef et le prix max du click que vous êtes prêt à payer (ex : 0,5€ du click)

L’ordre de parution des annonces se fait par le prix du click qu vous êtes prêt à payer.

ex :
La première annonce accepte de payer 1€ le click (ou plus)
La seconde : 0,95€ le click

Et ainsi de suite …
Une fois le budget journalier dépensé (les 20€ dans notre exemple, l’annonce disparait jusqu’au lendemain)

Google vend donc les premières places aux enchères, sans aucune garantie de résultat, l’internaute qui click sur la publicité, vas peut-être quitter le site instantanément par ce que ce n’est pas ce qu’il recherche … mais ça aura rapporté des euros à Google.

Dans cet exemple capturé un lundi matin, AirBNB est premier, ils sont donc prêts à payer le prix le plus cher pour garantir la première place (d’où les commissions énormes qu’ils prennent sur chaque réservation … pour acheter cette visibilité …)

Zone 2 les partenariats, cette zone permet à google de fournir directement des informations géographique et tarifaire sur des chambres d’hôtels et des locations de vacances, jusqu’à maintenant nous avons toujours refusé d’alimenter cette base de données qui donne encore plus de pouvoir à Google.

Zone 3 Le référencement naturel

Jadis il occupais 100% puis 90% de la page, maintenant c’est moins de 50% car cela ne rapporte pas d’argent à Google … généralement nous sommes plutôt bien placés dans cette zone car le site est très optimisé pour cela et l’ancienneté du site apporte aussi une garantie de sérieux dans la qualité des contenus.

Conclusion : Ce qu’il faut simplement retenir de cette explication, c’est que Google est devenu incontournable sur internet et qu’ils peuvent de plus en plus monétiser la parution sur leur site, les meilleures places sont donc celles les plus cher sans aucune garantie de résultat.

De ce fait : quant un annonceur paye plusieurs euros du click pour qu’un visiteur arrive sur son site il faut absolument tout faire pour transformer le visiteur en client (lui faire sortir sa carte bancaire).

Les grandes plateformes sont donc obligées de mettre en avant les meilleurs rapport qualité/prix, ils mettent en avant les offres les moins cher, les loueurs qui rognent leurs marges, pour que le visiteur se dise, c’est un bon coup, je réserve. (Ils tirent donc le marché vers le bas)

Le seul qui gagne à tous les coups c’est Google …

Tendances été 2022

Démarrage lent pour les réservations d’été et déjà des demandes pour l’hiver prochain.

On dit souvent que les années d’élections ne sont pas très propices aux réservations et il semble que cela se confirme, la guerre en Ukraine, le covid en chine ont aussi un impact de plus en plus fort sur notre économie… Un autre phénomène vient peut-être aussi s’additionner à cela, c’est l’envie pour certains de retourner vers la mer et à l’étranger.

Une exception sur les destinations liées au Tour de France …

Remplissage pour l’été 2022 (16 Mai 2022).

Pourtant l’été la montagne à de multiples avantages :

  • hébergements moins chers,
  • des activités comme la randonnée peu couteuse,
  • de grands espaces non saturés de monde
  • des nuits fraiches pour bien dormir …

Conseils pour cet été :

Cet été : essayez de ne pas trop augmenter vos tarifs afin d’optimiser vos chances de réservation, en effet traditionnellement l’été les locataires sont en position de force (plus d’offre que de demande … )

Pour l’hiver prochain : anticipez !

L’hiver prochain, si vous n’avez pas encore indiqué vos tarifs, c’est le moment d’y penser, il y a déjà des recherches, et la question qui se pose pour l’hiver prochain, c’est le coût de l’énergie et son impact sur vos locations, plusieurs pistes de réflexion :

  1. Vous augmentez vos tarifs pour anticiper (mais de combien ?)
  2. Vous n’intégrez plus le chauffage dans le forfait, cela devient une variable (relevé de compteur à l’arrivée et relevé au départ).
    Du coup un tarif plus bas mais sans les charges.
  3. Quant cela est possible vous entreprenez des travaux pour diminuer la note (Isolation, fenêtres, type de chauffage, thermostats verrouillés, radiateurs électriques de meilleure qualité avec détection d’ouverture des fenêtres, domotique pour piloter le chauffage à distance, il existe une multitude de solutions à étudier avec votre artisan

Les semaines de fin d’année 2022

En 2021 Noël et Jour de l’An tombaient des samedis et ont décalé la plupart des locations du dimanche au dimanche…
En 2022, nouveau cas de figure : Noël et jour de l’An tombent le dimanche ! Et Noël arrive après la première semaine de congés !

Les vacances scolaires courent du samedi 17 décembre au mardi 3 janvier.

Si vous maintenez les locations du samedi au samedi, il faut s’attendre aux plus grandes difficultés pour louer la semaine du 17 au 24 !

Il nous semble donc largement préférable de louer les 2 semaines du lundi au lundi, de façon à conserver Noël ou le jour de l’an dans chacune des semaines louées.

Rien ne vous empêche d’ailleurs de proposer aux locataires de la 1ère semaine une « rallonge de séjour » en débutant celui-ci le samedi ou le dimanche.

Vacances d’hiver 2022-2023

Il est toujours attendu, voici le calendrier des vacances scolaires pour l’hiver prochain :

Nos recommandations tarifaires en imaginant que la situation soit normale (/Covid), notamment pour la circulation des étrangers : 

La prochaine saison d’hiver s’annonce moins favorable qu’en 2022 où les zones de vacances sont assez bien réparties.
On constate vite que la première semaine de congés ne concernera que la zone A et sera par conséquent plus difficile à remplir, que les 2 semaines suivantes (du 11 au 25 février) qui concentreront les demandes de la zone B (très demandeuse) et de plusieurs pays limitrophes.
Enfin la 4ème semaine restera essentiellement pour les parisiens (surtout pour les Alpes, Vosges et Jura)  et les néerlandais, et la demande risque fort là encore de ne pas combler l’offre en constante augmentation…

Pour optimiser ses chances de louer les 4 semaines, il nous semble donc raisonnable de proposer des tarifs moins élevés sur la 1ère et 4ème semaine, et de ne maintenir vos tarifs très haute saison que pour les 2 semaines du milieu (du 11 au 18 et du 18 au 25 février 2023).

Saison de ski 2021 / 2022 & Covid 19

Petit point de situation en cette fin novembre 2021.

…/… « Le 6 novembre, le Premier ministre a officialisé la possibilité pour les stations d’ouvrir, et ce, sans la nécessité d’exiger un passe sanitaire pour emprunter les remontées mécaniques, « sauf si le taux d’incidence national dépassait les 200 pour 100 000 habitants » …/…

Extrait de l’article : https://www.montagneleaders.fr/dernieres-nouvelles/cet-hiver-cest-enfin-ouvert/

A ce moment-là le taux d’incidence était inférieur à 100, nous sommes aujourd’hui à 191 et la probabilité de franchir les 200 à Noël semble inévitable …

Quel impact pour les vacances au ski :

  • A ce jour les remontées mécaniques garantissent leur ouverture.
  • Aucun confinement n’est envisagé.
  • Port du masque (ou tour de cou homologué) obligatoire lors de rassemblement, files d’attentes, sur les remontées selon consignes locales.
  • Le passe sanitaire reste obligatoire dans les restaurants, bars, cinémas, piscines, salles de sports et certains hébergeurs qui proposent ces prestations à l’ensemble de leurs clients. (Piscine commune, salle de sport commune … ).
  • Si taux d’incidence > 200 le passe sanitaire devrait devenir obligatoire pour accéder aux remontées mécaniques, domaine skiable et aux cours de ski (>= 12 ans).

Pour les propriétaires de location saisonnière :

  • Nous n’avons trouvé aucune loi ou décret qui obligerait les propriétaires à vérifier le passe sanitaire des locataires pour accéder aux logements (lieu non ouvert au public) (Mais un propriétaire peut choisir de l’exiger s’il l’a clairement indiqué dans le contrat de location signé par le locataire)
  • Avoir un protocole sanitaire pour le nettoyage des logements doit rester la norme car la lutte contre ce virus c’est l’affaire de tous et nous vous encourageons à bien nettoyer attentivement les zones de contact. (cela dit nous n’avons trouvé aucune obligation légale).
    Voir notre protocole sanitaire hébergement de l’an dernier

Les exploitants de remontées mécanique vont avoir du mal à faire un contrôle systématique sur des télésièges 6 ou 8 places …
Un gros casse-tête en perspective!
Comment cela va-t-il pouvoir se mettre en place et quelle souplesse pourra-t-il y avoir dans ces contrôles ?

C’est un hiver encore un peu particulier qui se profile, nous l’abordons dans des conditions bien plus favorables que l’an dernier et de nombreux vacanciers sont en manque de sports d’hiver.

Malgré ces quelques contraintes, nous devrions enfin pouvoir profiter de l’or blanc !

Bonne saison à tous !

Saison d’hiver 2021-2022

Comment va se passer l’hiver 2021 2022 ?

Notre boule de Crystal ayant explosée au cours des derniers mois nous devons donc faire sans … en tant que Français on va devoir utiliser la vielle méthode, une grenouille, un bocal et une petite échelle …

Mieux que l’hiver dernier ?

Nous pensons que ça ne peut pas être pire (enfin c’est ce que dis la grenouille … moi je ne préfère pas trop m’engager …)

Ce que nous dit la grenouille :

Passe sanitaire : On peut supposer que les lieux de regroupements seront encore soumis au passe sanitaire, remontées mécaniques, restaurants, bars, piscines, discothèques, etc …

La clientèle étrangère : Il devrait y avoir des assouplissements grâce au passe sanitaire européen mais il est peu probable que nous atteignons un niveau normal de clientèle étrangère. Les locations qui font habituellement le pleins grâce aux étrangers vont devoir compter au moins en partie sur la clientèle Française.

Les réservations d’automne : Les incertitudes de la 4ème vagues (en cours) ne devrait pas booster les réservations, il est probable la aussi que les locataires attendent pour réserver.

Les conditions d’annulation vont cette année encore peser dans les décisions de réservations.

Nos conseils :

En fonction du type de clientèle que vous avez habituellement (Etrangers, fidèles, …)  Nous vous invitons à mettre en place des tarifs adaptés à la crise que nous traversons et à clairement indiquer vos conditions d’annulations.

Pour ces dernières nous vous conseillons de bien réfléchir à ce que vous indiquez dedans, le seul motif légal d’annulation est un confinement gouvernemental qui empêcherait les locataires de se rendre sur le lieu de villégiature. (Cas de force majeure)

Les annulations pour motif médical (Covid ou autres) ne doivent pas être à la charge des propriétaires, il existe des assurances pour cela (C’est au locataire de la prendre ou pas)

Les annulations pour autres motifs (passe sanitaire, non ouverture des remontées mécaniques, etc. ) ne sont pas non plus à la charge des propriétaires.

En gros à partir du moment ou vous êtes en mesure d’honorer la prestation pour laquelle le locataire à signer un contrat (d’hébergement), le locataire est tenu d’honorer le contrat.

Cela dit, c’est la théorie, après c’est entre chaque loueur et chaque locataire que ça se discute …

En résumé :

A ce stade il y a des raisons d’être plutôt optimiste sur la saison à venir, sans trop fanfaronner non plus, ce satané covid nous a déjà prouvé plusieurs fois qu’il n’avait pas dit son dernier mot.

Bon courage à tous et bonne rentré, ça approche !

Passe sanitaire et hébergements touristiques

En date du 10 Aout 2021 nous n’avons trouvé aucune obligation de passe sanitaire pour les hébergements touristiques de moins de 50 personnes.

Par contre si vous avez des « espaces de loisirs » communs (Jeux, piscines, …) le pass est exigé.

Concernant les hébergements qui fournissent de la nourriture (type chambres d’hôtes, table d’hôtes, …) il semblerait aussi qu’ils soient soumis comme les hôtels à l’exigence du pass sanitaire.

Sources :
Décret du 5 août : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043909676?r=UneEnqGPNW

Décret du 7 août : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043915443?r=QKpi3umg0O

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14896#:~:text=Depuis%20le%2021%20juillet%202021,les%20foires%20ou%20salons%20professionnels.

La bonne stratégie pour augmenter les revenus de votre location saisonnière.

Aujourd’hui la présence de votre location sur internet ne fait plus aucun doute, si vous n’y êtes pas, vous ratez le gros du marché, cependant la stratégie à mettre en place pour garder le meilleur revenu possible ne consiste pas à être présent partout va dépendre de votre profil, loueur occasionnel, assidue ou professionnel, vous n’avez pas forcément les mêmes besoins.

La première chose à comprendre c’est ce que cherchent les locataires

Ils veulent venir aux mêmes moments, c’est donc là qu’il y a le plus de valeur pour vos hébergements. Ce qu’on appelle la haute saison (taux de remplissage proche de 100%)

Typiquement en montagne : Les 2 semaines de fin d’année (surtout celle du jour de l’an) et les 4 semaines de vacances d’hiver et dans une moindre mesure les 4 ou 5 semaines de cœur d’été (mi-juillet au 20 aout).

Concernant les vacances d’hiver il peut aussi y avoir des variations sur les demandes en fonction des calendriers des zones scolaires et aussi des périodes de vacances des étrangers.

90 % des vacanciers veulent venir sur les mêmes semaines !

En montagne, généralement 4 tarifs sont nécessaires pour couvrir l’année :

  • Tarif 1 : basse saison : le prix plancher à la semaine
  • Tarif 2 : Tarifs des semaines été (1,5 à 4x le tarif 1 en fonction de la rareté du bien)
  • Tarif 3 : tarifs basse saison hiver (hors vacances) (2,5 à 3x le tarif 1)
  • Tarif 4 : tarif haute saison hiver (3x à Nx le tarif 1 en fonction de la rareté du bien)

Voir notre article sur la stratégie tarifaire pour la saison prochaine.

Sur les semaines haute saison les plus demandées il ne faut pas brader vos tarifs !

Si vous avez un bien plutôt rare dans votre station il ne faut pas hésiter à tirer les prix vers le haut, comparez avec vos collègues, les tarifs de biens équivalents dans des stations équivalentes et commencez plutôt haut quitte à réduire par la suite.

Les grosses plateformes internationales de location saisonnière sont très contentes que vous proposiez vos plus grosses semaines sur leurs plateformes, en touchant 15% à 20% de commission, elles empochent un beau pactole sur chaque semaine louée.
Découvrez comment elles font pour vous faire baisser vos marges sans que vous vous en rendiez compte

La bonne astuce pour avoir le beurre, la crémière et le pot au lait : 

Stratégie 1 : Dans un premier temps, bloquez les semaines de très haute saison sur les plateformes les plus connues, elles ont en effet plus de visiteurs et risquent de vous réserver les semaines les plus intéressantes à des tarifs pas si intéressants pour vous.

Ouvrez ces semaines sur Chalet-Montagne.com mais à un prix supérieur de 10% du prix que vous leur aviez concédé sur les plateformes. Ainsi chaque semaine louée par Chalet-Montagne.com vous rapportera davantage que la même semaine louée sur une grosse plateforme ! Sachant que ce sont les semaines les plus chères, cette stratégie peut vite devenir très rentable …

Sur Chalet-Montagne.com nous sommes quasi sûrs de vous remplir ces semaines de haute saison, la différence avec les grosses plateformes c’est que nous mettrons un peu plus de temps mais que vous les louerez plus cher !

Stratégie 2 : Si vous décidez d’ouvrir les semaines sur les plateformes, gardez les mêmes tarifs que sur Chalet-Montagne.com, il n’y a aucune raison pour que vous descendiez vos tarifs chez eux afin de leur faire gagner plus d’argent et d’ainsi accroître encore votre dépendance future. Les locataires auront le choix d’aller chez eux et payer plus cher ou passer par Chalet-Montagne.com et avoir des tarifs (directs).

L’arnaque des grandes plateformes de location.

Comment les loueurs se font berner : 

Un discours marketing parfaitement rodé : 

  • Inscrivez-vous sur notre site, c’est gratuit.
  • Choisissez à quel prix vous louez.
  • Choisissez quand vous souhaitez louer.
  • Sélectionnez vos locataires.
  • Gagnez de l’argent grâce à votre logement.

La réalité c’est plutôt : 

  • Oui vous pouvez au début choisir les prix que vous voulez, mais rapidement la plateforme vous envoie un message : “Vous voulez louer plus ?” “Vous êtes plus cher que vos collègues aux alentours », “baissez vos tarifs de 15 % pour louer plus” … Et là sans vous en apercevoir vous avez donné 15% de commission à la plateforme (Officiellement ce n’est pas une commission, vous avez baissé vos tarifs, mais vous gagnez bien 15% de moins non ?)
  • Sélectionnez vos locataires, là aussi les plateformes filtrent voire empêchent tout échange avec les locataires afin de ne pas se faire “doubler”, de plus si vous refusez de louer plusieurs fois, vous êtes déclassés (Mauvais loueur ?). Dans la réalité il est donc compliqué voire impossible de sélectionner vos locataires.
  • Idem pour les périodes de location si vous n’en ouvrez pas assez, c’est automatiquement un déclassement possible.

Uberisation* du métier de loueur : 

Les plateformes de réservation qui se rémunèrent à la commission mettent en avant les tarifs les plus bas et font donc petit à petit baisser le prix des locations. Ils poussent en permanence les loueurs à baisser leurs tarifs diminuant la rentabilité des biens immobiliers.

Pourquoi ? simplement elles payent très cher pour que les locataires arrivent sur leur site (campagnes de pub tv, radio, internet …) donc une fois que le locataire est sur le site, il doit sortir sa carte bleue et réserver, pour cela il lui faut des offres avec le meilleur rapport qualité-prix.

Les loueurs expérimentés ne se laissent pas trop faire, mais les nouveaux loueurs qui ne connaissent rien à ce marché et font confiance les yeux fermés aux plateformes se retrouvent à pratiquer des tarifs en dessous du marché et par la même ils cassent le marché de ceux qui essayent de garder des tarifs rentables.

Il y a véritablement un seul grand gagnant : c’est la plateforme qui aspire complètement le marché de la location saisonnière, ils font croire qu’ils sont incontournables et plus les loueurs jouent le jeu, plus ils le deviennent (je scie la branche sur lequel je suis). N’oubliez pas qu’ils se battent pour acheter les locataires avec votre argent (Achat de mot clef sur google, publicité tv, radio, presse …) 

Tant et si bien qu’à la fin le marché de la location saisonnière ne sera plus aussi rentable qu’il l’a été dans le passé.

Ce modèle peut fonctionner sur des zones à très fort potentiel touristique (Grandes capitales, lieux reconnus internationalement drainant des touristes toute l’année, …) mais n’est pas du tout adapté aux petites et moyennes stations de ski.

Nous chez Alpium nous pensons qu’il faut que les loueurs prennent conscience de cela et mettent en place une contre-attaque, notre plateforme n’est pas basée sur la rentabilité, nous ne prenons pas de commissions, nous ne dépensons pas des sommes folles dans la publicité. Nous sommes dans une dynamique de réduction de nos tarifs à chaque fois que nos revenus augmentent afin de laisser le plus de marge possible aux loueurs. Nous ne sommes pas cotés en bourse, nous ne roulons pas en Porche, nous n’alimentons pas des fonds de pension américains et nous n’avons de compte à rendre à personne !

* L’ubérisation : Uber a lancé un nouveau modèle pour concurrencer les taxis : les particuliers ont la possibilité de devenir des “taxis” Uber en étant auto-entrepreneurs. Au début ça fonctionnait bien, peu d’Uber et beaucoup de clients attirés par les prix bas pratiqués, puis petit à petit de plus en plus d’Uber se sont créés jusqu’à saturation complète et donc mise en concurrence directe entre Uber avec un système de notation. Maintenant les Uber sont des auto-esclaves modernes … ils ont très souvent des revenus largement en dessous du smic horaire :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Ub%C3%A9risation